Mon histoire
Celle qui n'osait pas parler
Je m’appelle Valériane.
Et avant de fonder EC English, j’ai longtemps été celle qui n’osait pas parler.
Pas parce que je n’avais rien à dire — mais parce que l’anglais me tétanisait.
À l’oral, j’étais bloquée. À l’écoute, perdue. Je comprenais à peine. Je ne parlais pas. Je me taisais.
Et pourtant, toute ma vie, j’ai enseigné.
La danse, le sport, la santé, le droit…
J’ai accompagné des danseurs de haut niveau, donné des cours de droit, formé des futurs professionnels en traumatologie du sport....
Mais dès que l’anglais entrait dans la pièce, je sortais mentalement. Je me sentais illégitime, en trop, "nulle".
Alors un jour, j’ai décidé de reprendre le pouvoir.
Pas avec une méthode miracle.
Avec la mienne. Pas parfaite. Mais adaptée à moi. À mes doutes. À mon rythme. À ma manière de comprendre et de mémoriser.
Et ça a tout changé.
En trois ans, je suis devenue bilingue. J’ai réussi l’un des examens d’anglais les plus exigeants.
Mais surtout : j’ai pris ma place dans la langue. J’ai appris à parler sans avoir peur de mal faire. Et depuis, je n’ai plus jamais arrêté.
Aujourd’hui, l’anglais est partout dans ma vie. Il m’a ouvert des portes — professionnelles, humaines, intimes.
Et c’est exactement ce que je veux transmettre avec EC English :
Une manière différente d’apprendre.
Une méthode qui part de vous.
Un espace pour oser, progresser, et se révéler — en anglais, et au-delà.
EC English
Ce qu’on construit ensemble, ce n’est pas un niveau, C’est une voix. Et c’est pour ça qu’on reste petit.
Il y a des élèves qui arrivent ici en me disant :
“J’ai toujours été nul.”
“Je n’arrive pas à parler.”
“Je bloque, je bafouille, je me tais.”
Et je les regarde. Je les écoute. Et je sais déjà que c’est faux.
Ce ne sont pas leurs compétences qui manquent, c’est un espace où essayer sans se juger. Un endroit où on n’a pas besoin de parler parfaitement pour être écouté sérieusement.
Alors on commence doucement. Une phrase. Un mot. Un silence.
Et petit à petit, la voix revient. La leur. En anglais.
Pas la voix scolaire, formatée. La vraie : celle qui hésite, puis qui s’élève.
C’est ça, mon travail. Pas faire “monter de niveau”.
Mais faire sortir une voix qu’on a cachée. Ou que l’on n’a jamais cru possible.
Et pour ça, je ne veux pas être une grande structure.
Je ne veux pas qu’on soit quinze intervenants. Je ne veux pas automatiser.
Parce que ce genre de transformation, ça demande du lien, du temps, une mémoire partagée entre deux personnes.
Ça demande d’être là. Vraiment là.
Alors oui, on est petit. Et on le restera.
Parce que pour qu’une voix trouve sa place, il faut que quelqu’un l’écoute, chaque semaine, sans jamais l’interrompre.
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